[Question] Structures d’accueil de la petite enfance

Le groupe PLR, par l'intermédiaire de sa conseillère générale Artémis Eggel, s'interroge sur les récents cas de négligences et de maltraitance dans certaines structures d'accueil de la petite enfance. Bien que la situation dans le canton du Valais ne soit pas alarmante, une vigilance accrue est nécessaire.

Depuis quelques jours, une enquête diffusée dans les médias romands a mis en lumière des cas graves de négligences et de maltraitance dans certaines structures d’accueil de la petite enfance. Cette enquête a réveillé des inquiétudes profondes quant au fonctionnement de ces lieux, à la sécurité des enfants et aux conditions de travail du personnel éducatif. Bien que la situation dans le canton du Valais ne semble pas alarmante à ce stade, une augmentation des dénonciations de cas de maltraitance a tout de même été constatée, ce qui invite à la vigilance.

À Sion, si la surveillance réglementaire des lieux d’accueil est une compétence cantonale, la Ville joue un rôle important via sa collaboration avec l’ASLAE (Association Sédunoise des Lieux d’Accueil de l’Enfance), chargée de la gestion des structures présentes sur le territoire communal. De plus, ces lieux étant subventionnés par la commune, celle-ci dispose d’une certaine marge de manœuvre et de responsabilité.

Dans ce contexte, je souhaiterais poser les questions suivantes au Conseil municipal :

  1. Quelle est la marge de manœuvre concrète de la Ville de Sion dans le suivi, l’encadrement et l’évaluation des structures d’accueil subventionnées ?
  2. Quels dispositifs sont actuellement en place pour garantir le bien-être, la sécurité et la bientraitance des enfants accueillis dans ces lieux ?
  3. Quelles mesures la Ville met-elle en œuvre ou encourage-t-elle pour assurer des conditions de travail respectueuses, la reconnaissance des professionnelles, ainsi que la prévention des situations d’épuisement ou de maltraitance ?
  4. Existe-t-il des canaux de signalement ou de feedback sécurisés et accessibles pour les parents, les enfants ou les collaborateurs, afin de pouvoir faire part de situations préoccupantes ?